
humanités environnementales
quand la lumière vivante engage des récits de coexistence, d’éthique et de soin écologique
À travers une approche collective mêlant sciences sociales, biologie marine, design et philosophie, le collectif LABiolum interroge la bioluminescence comme un vecteur de sens, un outil de narration et une matière à penser la cohabitation. Portée notamment par le travail de Jérémie Brugidou au sein du collectif, cette dimension environnementale et humaniste de notre recherche prend forme à travers des dispositifs sensibles, critiques et expérimentaux.
la bioluminescence comme récit d'équilibre
La lumière vivante devient ici un média relationnel : elle met en scène les liens fragiles entre les vivants, la complexité des milieux, et les récits qu’on construit pour habiter le monde. LABiolum aborde cette lumière non comme simple phénomène biologique, mais comme acte de narration partagée, trace d’un écosystème, matière politique et poétique.
Notre approche explore comment la bioluminescence révèle les dynamiques relationnelles du vivant et ouvre de nouvelles perspectives sur les communautés multi-espèces. Nous développons des cadres conceptuels pour questionner l’anthropocentrisme et proposer des modalités de coexistence plus éthiques.
une recherche collective transdisciplinaire
Au sein du collectif, cette réflexion est portée par Jérémie Brugidou, chercheur et artiste, en dialogue avec les autres membres issus de disciplines variées.
Ensemble, nous croisons les pratiques sensibles, les méthodes scientifiques et les formes artistiques pour imaginer des manières d’habiter le vivant, de le faire exister autrement dans l’espace public, l’art, la science et le langage.
Cette approche collaborative nous permet de développer une philosophie du non-humain qui nourrit tant nos créations artistiques que nos protocoles de recherche scientifique.
nos domaines d'intervention
Dispositifs d’exposition et d’expérience
Nous concevons des installations sensibles qui interrogent notre rapport au non-humain, créant des zones d’interaction où les mondes se rencontrent pour se transformer mutuellement. Ces dispositifs questionnent les échelles de perception et révèlent l’invisible des écosystèmes.
Protocoles critiques de recherche
Développement de méthodologies transdisciplinaires qui intègrent la dimension éthique dans l’approche scientifique. Nos protocoles explorent la présence, la disparition, la lumière comme témoin de ce qui vit, en questionnant continuellement les rapports de pouvoir avec le vivant.
Récits collectifs et médiation
Construction de narrations partagées à partir d’une pratique réelle du vivant : sa culture, sa préservation, sa lumière. Nous développons des outils de médiation qui lient nos devenirs humains à ceux des écosystèmes, favorisant une conscience multispécifique.
Sensibilisation aux écosystèmes invisibles
Création de stratégies innovantes pour rendre visible l’invisible, notamment les grands fonds marins et leurs enjeux écologiques. La bioluminescence devient un vecteur de sensibilisation aux zones « loin des yeux » mais cruciales pour notre biosphère.
une lumière comme éthique de relation
La bioluminescence est pour nous une proposition de cohabitation. Ni utile ni décorative, elle est présence, signal, coexistence partagée. Elle oblige à ralentir, observer, négocier — à pratiquer une écologie du lien, du soin, du vivant.
Cette approche nous amène à développer des modèles cognitifs alternatifs pour appréhender les relations inter-espèces et imaginer des futurs plus durables. Nous explorons comment la lumière vivante peut devenir un outil de résilience environnementale et d’innovation éthique.
perspectives de ce travail
Nos recherches en humanités environnementales permettent de :
- Développer des cadres conceptuels éthiques pour l’innovation scientifique
- Créer des dispositifs de sensibilisation environnementale innovants
- Concevoir des approches transdisciplinaires sur mesure
- Intégrer une dimension philosophique et critique aux projets scientifiques et artistiques
La bioluminescence nous enseigne que cohabiter, c’est accepter d’être transformé par la rencontre avec l’autre, qu’il soit humain ou non-humain.
Vous avez une idée ? Un projet ? Envie de faire émerger une expérimentation ? Parlons-en.