quand la lumière accompagne l’inconnu
Dans les environnements extrêmes — grottes, abysses, pôles, stations spatiales — la lumière disparaît, la vie se fragilise.
La bioluminescence, lumière vivante et autonome, y devient un outil de signalisation, mais aussi un symbole : celui d’une présence douce dans le vide, d’un lien ténu entre organisme et environnement.
Inspirés par les écosystèmes naturels, nous imaginons des dispositifs energy-free, régénératifs, où la lumière serait produite via des cycles vertueux : nourrie par les déchets organiques, sans batteries ni réseaux, dans une logique de cohabitation et de sobriété radicale.
Artistes, designers et chercheurs explorent aussi cette lumière comme une métaphore spatiale.
Elle évoque les étoiles, les planètes, les corps célestes suspendus dans l’obscurité absolue.
Dans les profondeurs marines, comme dans l’espace, le vivant est dissimulé, mystérieux, plongé dans l’obscurité — souvent perçu comme étrange, voire inquiétant.
Une lumière ponctuelle, vivante, minimale, nous invite à repenser nos liens avec les environnements hostiles, avec la matière, avec notre besoin de marquer l’espace tout en restant discrets.
Elle devient alors une manière sensible d’interroger nos relations au monde, d’explorer le soin, l’attention, la lenteur, la survie.
Nous explorons des pistes d’usage de la bioluminescence dans ces contextes :
- repères lumineux autonomes pour milieux isolés,
- ambiances immersives et non-invasives pour les habitats clos,
- signaux sensoriels inspirés des espèces abyssales.
Nous invitons à la collaboration :
- des designers circulaires et éco-systémiques,
- des créateurs travaillant sur les imaginaires du vide, de l’exploration,
- des scientifiques, artistes et penseurs des milieux extrêmes,
- des chercheurs SHS explorant notre rapport à l’inconnu, au silence, à la lumière.
Envie de créer avec nous des formes de lumière en équilibre avec l’invisible ? Contactez-nous.